Avant de soumettre un article dans une revue que vous connaissez peu, posez-vous des questions ! Exercez votre jugement critique au moment d'évaluer une revue. La présence d'un ensemble de pratiques non orthodoxes devrait inquiéter, mais seuls, ils ne sont pas suffisants pour mettre une revue sur une liste noire.
Premiers réflexes
Identité des membres du comité éditorial
Les publications antérieures
Positionnement éditorial
Publications antérieures
Présence en ligne
Calcul du risque (Predatory rate)
Si, selon les critères précédents, une revue ne vous semble ni tout à fait légitime, ni tout à fait prédatrice, vous pourriez quantifier le risque à l'aide d'un indicateur pondéré proposé par Dadkhah et Bianciardi (2016), le Predatory rate (PR). Il s'agit d'un indicateur inspiré des travaux de Beall, basé sur 14 critères et variant de 0 à 1. Un PR supérieur à 0,22 indique que la revue peut être considérée comme prédatrice.
Vous avez été approché par un éditeur pour publier votre thèse ou votre mémoire ? Méfiez-vous !
Identité de l’éditeur
Les thèses et mémoires sont déjà accessibles en ligne gratuitement sur Archipel, et sont référencés par Google. Il n’y a donc pas de valeur ajoutée à les publier chez ces éditeurs de vanité.
Avant de soumettre une proposition de communication ou vous inscrire à une conférence, évaluez son bien-fondé.
Premiers réflexes :
Organisateurs et réputation de la conférence
Comité éditorial et actes de communications
Se référer aussi aux sections sur les revues et éditeurs de livres prédateurs. Les conférences prédatrices sont publiées chez des éditeurs prédateurs.
Présence en ligne
Reproduit et adapté du guide Éditeurs prédateurs, UQAM – Bibliothèques / https://bibliotheques.uqam.ca / CC-BY-NC-3.0